Stéphanie Nava a accepté d’être photographiée pendant la réalisation d’un travail in situ, un immense dessin couvrant tout un mur de la galerie White Project. Les images réalisées par Hervé Bernard montrent les mouvements de sa main, va-et-vient heurtés ou coulés, hésitations, affirmations, autant de gestes qui s’imposent et qu’il va pourtant falloir modifier. La main saute sans cesse d’une ligne à l’autre, la reprend et l’oublie, y revient et repart. Chaque geste est une respiration, la manifestation du souffle. Nous, spectateurs voyeurs, nous observons comment elle, l’artiste, est à l’écoute de ses émotions et des éléments que les premiers traits déjà inscrits sur le mur envoient à son cerveau, nouvelles informations qu’il lui faut à la fois déchiffrer et remettre en jeu dans le circuit du geste.
On a longtemps distingué la main et l’œil comme étant les noms des deux fonctions, pourtant presque opposées, à l’œuvre dans le processus créateur. Ici, nous voyons la main et occupons la place de l’œil. Et ce que nous voyons, ce sont des mouvements qui semblent autant essayer d’attraper des flux invisibles pour les contraindre à venir se matérialiser sur le mur que des idées en train de se réaliser. Les idées viennent en parlant. Le dramaturge allemand Kleist l’avait déjà remarqué. Ici, elles viennent en dessinant. Mais les flux prennent ici la forme de lignes que seul le geste de la main permet d’appréhender, de penser, de faire exister.
Ce que la main de Stéphanie Nava nous offre à travers cette fresque imposante, c’est un territoire, c’est-à-dire un espace dans lequel nous pouvons imaginer exister à l’abri du danger. C’est du moins ce que pensent les visiteurs de cette exposition qui n’hésitent pas à se prendre en photo devant cette œuvre murale, confirmant ainsi à la fois pour eux-mêmes et pour l’artiste que ces traits noirs sur fond blanc sont plus qu’une image : ils font exister un monde dans lequel, comme y sont parvenus selon la légende, certains peintres chinois, on n’a qu’une envie, faire un pas et commencer déjà de s’y perdre.
La luxuriance du geste et de ses ramifications from BERNARD Hervé (rvb) on Vimeo.
About the song wrote by Dean Whitbread
Woody (Woodie) Wilson was a NASCAR racing driver. He had early success, including helping to set up NASCAR, then disappeared for a while, then returned and had more success. It’s not known why he did that.
The song is written from the perspective of somebody who knows him well, saying, Woody, why do you waste your talent, when your fans « lifted you high on your day » ?
and it ends,
"Oh Woody Wilson, you had 50 cars on your tail
And so many have tried, but again and again they have failed
You were fearless and fastest, and you were gonna last this one out
And then you went home, ’cause you just didn’t know what all the fuss was about
Oh Woody Wilson, you are the man you were born to be
Oh Woody Wilson, returning to glorious obscurity
Oh Woody Wilson, you are the man you were born to be
That’s you, Woody."