Eastman Georges : fondateur de Kodak, né le 12 juillet 1854 de Maria Kilbourn et George Washington Eastman, dans le village de Waterville, au-dessus de New York, décède le 14 mars 1932 à l’âge de 77 ans.
Suite au décès de son père, il est dans l’impossibilité de suivre sa scolarité au-delà de l’âge de quatorze ans, il commence alors à travailler comme coursier pour un bureau d’assureur avant de devenir garçon de bureau. A vingt ans, après ces deux expériences, il devint clerc junior dans une banque. A 24 ans, l’un de ses compagnons de travail lui suggère d’acquérir un appareil photo pour ramener des souvenirs de vacances.
Selon sa propre description, l’engin composait à lui tout seul le chargement complet d’un cheval et chaque photo coûtait environ 5 dollars pièce. Première conséquence de cette acquisition, il ne fait pas son voyage mais se passionne pour la photographie. Celle-ci prend tellement de place dans sa vie qu’il se met en quête de moyens pour en simplifier le processus. Rapidement, il commence à fabriquer et couler lui-même ses émulsions. Selon sa mère, cette occupation se transforme en une deuxième activité à plein temps.
Aux environs de 1880, il invente et dépose une première plaque photographique sèche qu’il fabrique pour des confrères. Parallèlement, en avril 1880, Georges Eastman, après l’achat d’une machine d’occasion, loue à Rochester, le troisième étage d’un bâtiment afin de lancer une fabrication de plaques sèches. Suite à des problèmes techniques, il commence ses premières expériences de couchage sur papier qu’il commercialisera après de longs tâtonnements en 1885. Immédiatement, malgré le grain du papier support pratiquement reproduit dans la photo, cette technologie remporte un succès..
Simultanément, il découvre l’importance de la publicité et c’est en 1880 qu’apparaît le fameux slogan « Vous appuyez sur le bouton et nous faisons le reste. » et 1888 voit le dépôt de la marque Kodak. Parallèlement au développement de son entreprise, il développe une politique sociale d’avant-garde avec notamment une distribution d’un tiers des actions aux employés de sa compagnie (1919) et la mise en place d’une politique d’assurance retraite. Sans oublier d’importants financements du MIT longtemps resté anonyme et la mise en place d’une politique de soins dentaires pour la ville de Rochester puis, Londres, Paris, Rome, Bruxelles et Stockholm. Vinrent ensuite, une école de musique et un orchestre philharmonique. En 1924, il fit un don de trente millions de dollars à plusieurs universités dont le MIT.
Écart de densité : en photographie, unité de mesure de la différence de densité entre la partie la plus dense et la plus claire d’une image. Théoriquement comprise entre 0 et 4, elle couvre pour un film positif une échelle comprise entre 0,2 (le support n’est jamais parfaitement transparent) et 3,5 (le film n’est jamais parfaitement exposé et développé).
Quelques écarts de densité :
un ekta 0,2 à 3,5 ;
un papier photo 0,2 à 2,5
un document imprimé 0,2 à 1,8
un papier journal 0,3 à 0,80...
les films à haut-contraste, utilisé en photogravure ont une densité comprise entre 0,2 et 5.
Échantillonnage : découpage d’un signal analogique en un nombre x de tranches pour les mesurer à intervalle régulier afin d’obtenir un certain nombre de valeurs (la distance entre chaque prise d’échantillon est le pas d’échantillonnage, plus cette distance est petite, meilleure est l’échantillonnage). De la régularité de ce pas dépend sa qualité. Depuis 1949, suite aux travaux de C.E Shannon, on sait qu’il faut échantillonner à une fréquence double de celle de l’harmonique la plus élevée de la série de Fourier. -En d’autre terme, pour une image imprimée avec une trame à modulation d’amplitude, la numérisation doit se faire à une fréquence du double de celle de la trame d’impression- En effet, si l’échantillonnage est réalisé à une fréquence moindre, on a une perte d’information et l’on obtient un signal très éloigné du signal étudié. Ce phénomène est semblable à celui des roues d’une voiture qui donnent l’impression de tourner à l’envers lorsqu’elles sont filmées à 24 images par seconde. Car l’échantillonnage est inférieur à la vitesse de rotation des roues. Il ne suffit donc pas seulement de travailler en numérique, il faut aussi d’abord et avant tout bien échantillonner. Dans le domaine du son, c’est un mauvais écart d’échantillonnage qui donne un son haché.
Voir aussi :
- Ne confondons pas échantillonnage et marchandage ! (1)
- Ne confondons pas échantillonnage et marchandage ! (2) avec une animation vidéo expliquant les conséquences d’une erreur d’échantillonnage.
- Ne confondons pas échantillonnage et marchandage ! (3)
- Couleurs, espace colorimétrique et échantillonnage
Échelle de gris : en photographie et en photogravure, échelle de valeurs de luminance qui va d’un blanc pur à un noir opaque. elle est notamment utilisée en sensitométrie pour évaluer la courbe de sensibilité d’un film. Elle est aussi utilisée pour une reproduction photographique de documents ou lors d’un scanne comme référence de son contraste.
Écran : en informatique, périphérique d’affichage composé d’un tube téléviseur. Il est aussi appelé moniteur. Comme les téléviseurs, sa taille se mesure par sa diagonale et elle est généralement exprimée en pouces. Cependant, il ne faut pas confondre taille de l’écran et la taille de l’image de l’image affichée. Cette dernière est en général plus petites, voire beaucoup plus petite sur les écrans cathodiques sur les écrans plats ce problème est beaucoup moins sensible. Ainsi, bon nombre d’écrans quinze pouces affichent une image qui fait à peine plus de treize pouces de diagonale. Quant à la qualité de l’écran, elle se mesure par le nombre de couleurs affichées et par la distance entre deux pixels contigus, appelée pas de masque ou pitch, plus elle est petite, meilleure est sa qualité.
Le gamma théorique d’un écran de télévision est de 2,2, celui d’un écran d’ordinateur est compris entre 1,7 et 2,2. Quant au point blanc d’une télévision, il est de 6500 K, celui d’un écran d’ordinateur non calibré est généralement de 9300 K mais il peut se ramener à une température de couleur d’environ 5500 K plus proche de celle de la lumière du jour. Cependant, si un écran fonctionne 24 h d’affilée, sa colorimétrie varie jusqu’à 20 %.
Couleur et écran
Pour un support de représentation de la couleur émissif, tel l’écran, représenter l’espace couleur par des valeurs RVB est la solution, mais cette représentation demande une définition précise des valeurs car il est indispensable de prendre en compte la fonction non-linéaire de transfert optoélectronique entre les signaux RVB et l’intensité lumineuse (d’où l’importance du réglage du gamma d’un moniteur). Par contre, la représentation CMJN, correspondant aux encres est construite empiriquement sur la base bien souvent de nuanciers.
Nous ne rappellerons jamais assez l’importance du contexte dans la visualisation des couleurs. Par conséquent, il ne faut jamais régler un moniteur dans le noir. Ce mode de visualisation ne correspondant pas aux conditions de visualisation du document final : ekta, Cromalin ou sortie imprimante. Il correspond à celle d’une salle de cinéma.
Par ailleurs, le triangle des couleurs du NTSC exclue les violets profonds ainsi que tous les bleus-verts en raison de la définition des coordonnées du rouge et du vert dans l’espace Cie-Lab. Selon Marc Schubin, certains légers décalages de phase ou de brillance provoquaient d’importants changements de couleurs : changement du jaune en bleu ou du rouge en magenta. Et, le vert utilisé dans la fabrication des phosphores pour les tubes de télévision est plus pâle et plus jaune que celui qui a servi à définir le NTSC en 1953. C’est pour cela que le SMPTE (organisme de coordination des techniciens de la télévision) a redéfini, en collaboration avec l’association européenne des chaînes de télévision les phosphores pour la télévision. Dénommés les phosphores SMPTE C, ils sont basés sur les phosphores de Conrac. Avec ces phosphores, il serait maintenant pratiquement possible d’afficher sur deux moniteurs de marques différentes une même image dans des couleurs similaires. Rappelons que la définition de ces phosphores sert aussi pour les moniteurs d’ordinateurs. Cependant, le problème essentiel du NTSC et du PAL reste dans le fait que la bande passante est réduite et qu’ils sont l’un et l’autre loin de diffuser les 16,7 millions de couleurs générés par un codage sur huit bits par couleur primaire ou encore sur huit bits pour les valeurs suivantes : luminance, rouge moins luminance et bleu moins luminance comme c’est le cas pour un signal 4:2:2.
Écran cathodique : tube cathodique.
Écran à cristaux liquides : LCD, Liquid Cristal Display
Écran à plasma : écran plat de haute qualité qui utilise les propriétés de luminescence d’un gaz ionisé pour afficher les données en provenance de l’ordinateur.
Effet d’escalier : crénelage.
Effet de relief : bas relief.
EISA : bus standard à 32 bits. Ce bus est, lui-même, une nouvelle version du standard ISA à huit ou seize bits développée en 1988 par un regroupement de constructeurs. Par rapport à son prédécesseur, il autorise un taux de transfert beaucoup plus rapide grâce à un espace d’adressage bien plus plus grand puisqu’il utilise 32 bits en adresse et 32 bits pour les données.
Ektachrome : film positif de marque Kodak. Dans le langage courant, ce nom désigne tous les films positifs qu’ils soient fabriqués par Kodak ou non. Au cours de son histoire, il a subi plusieurs évolution dans son traitement chimique (E4, E6 qui est le traitement actuel) et la composition de son émulsion.
Electronic for Imaging (EFI) : fondée au printemps 1989 par Efi Arazi, société dédiée au traitement de la couleur, après avoir produit Cachet, l’ancêtre des logiciels de gestion de la couleur, cette société c’est spécialisée dans la production de RIP PostScript pour les copieurs couleurs avec en 1991, la livraison du premier RIP PostScript pour copieur couleur Canon CLC1. A cette époque, seul Canon produisait un RIP pour ce marché. Cependant, celui-ci ne savait pas gérer le PostScript. C’est en 1992 que Cachet fait son apparition et il intègre Eficolor simultanément, EFI lance l’Xtension EFICOLOR pour Quark XPress 3.2. Cette même année, cette société lance le Fiery 125i : ton continu format A4 et A3 (A3 400x200), le Fiery Lite une version économique du Fiery 125i qui ne produit que des épreuves tramées. Pendant 1993 et 1994, cette société continue sa montée en puissance avec le 200i capable de produire des épreuves A3 en tons continus. 1995 voit apparaître une nouvelle architecture avec la gamme XJ et surtout EFI se lance sur le marché des imprimantes couleurs en produisant des RIP embarqués pour les imprimantes de Canon, Digital et IBM. A cette même époque, le noyau d’Eficolor est intégré dans le Fiery. De plus, la gamme est optimisée avec l’introduction du riping pendant l’impression. Enfin, 1998 voit apparaître la gamme Fiery ZX basée sur un processeur Alpha de Digital cadencé à 533 Mhz avec un interpréteur PostScript3, la gestion de différents formats de fichiers sur une même page, une meilleure simulation de l’offset, des tables de correspondance Pantone. Cette même année, EFI s’attaque au marché de l’épreuvage jet d’encre avec un accord tripartie avec Epson et Dupont grâce au RIP Fiery LX pour l’imprimante Epson Color Proofer 5000 utilisant un papier Cromalin pour l’épreuvage jusqu’au format A3.
Emboss : bas relief.
Empattement : trait horizontal situé à la base des lettres, les caractères a empattement sont réputées plus lisibles que les caractères sans empattement car leur base forme une ligne qui guide l’oeil du lecteur. Le Times est un exemple de police à empattement.
Emulateur : programme ou matériel simulant le comportement d’un autre programme ou d’un autre matériel.
Émulsion : mélange homogène d’halogénure d’argent et de gélatine coulé sur un support papier ou sur un film transparent. En photographie, elle est sensible à la lumière visible et contient notamment des sels d’argent. Par extension, désigne dans le langage courant le film photographique utilisé lors d’une prise de vue.
Émulsion électronique : film photographique positif ou négatif spécialement étudié pour produire des originaux de seconde génération. Ils ont un faible contraste et une très faible sensibilité, généralement inférieure à 25 ISO et une très grande Dmax.
Encre : corps plus ou moins liquide destiné à écrire ou à imprimer sur un support. C’est la combinaison des encres CMJN qui recrée l’ensemble des couleurs dans le procédé d’impression offset. Deux grandes familles d’encre existe sur le marché : les encres composées de pigments et les encres composées de colorants. Les premières étant de meilleures qualités que les secondes puisqu’elles produisent des couleurs plus saturées, qui ont une meilleure résistance à l’humidité et une plus grande persistance lors d’une exposition prolongée à la lumière.
Encombrement : en typographie, volume occupé par un texte mise en page sur une certaine surface de papier avec une ou plusieurs polices de caractères.
Engraissement : en imprimerie, terme qui désigne l’écrasement et l’élargissement du point de trame lors de l’impression. Phénomène normal provoqué par des causes mécaniques (pression du cylindre ou blanchet de la presse sur le papier, absorption de l’encre par le papier) liées à la viscosité, à la composition du mouillage, au blanchet et à sa flexibilité, au réglage des pressions, à la surface du papier et à son humidité... Il est du aussi à des causes optiques comme la proximité des points. Par conséquent, il varie selon la technique d’impression (rotative feuille à feuille ou continu, numérique), l’imprimeur... Lors de la photogravure, il faut tenir compte de ce phénomène en diminuant la taille des points pour le compenser.
Enrichissement : terme typographique désignant l’ensemble des caractéristiques d’une police de caractères : italique, gras, souligné...
Entête : pour une mise en page, désigne le haut de la page ou le début d’un courrier. Dans ce dernier cas, il contient généralement l’adresse de l’émetteur et du destinataire et la date. En informatique, désigne par analogie le début d’un fichier. cf format de fichier
Entrée(s)-sortie(s) : en informatique, ce terme désigne toutes les systèmes qui permettent d’introduire ou de sortir des données d’une unité centrale. Le scanneur, l’imprimante, l’écran, le clavier, la tablette à digitaliser, la souris (...) appartiennent à cette catégorie. Aussi désigné par l’abréviation I/O (Input/Output)
Entrelacée (image) : en vidéo, une image est entrelacée quand la totalité de ces points s’affichent en deux étapes qui se découpent en une première étape pour les lignes paires et une seconde étape pour les lignes impaires. Ainsi, pour le standard PAL, cette opération se fait cinquante fois à la seconde, il y a donc vingt-cinq images. Pour le standard NTSC qui affiche trente images à la seconde, cette opération se fait donc soixante fois. Au début de la télévision, cet affichage était synchronisé sur la fréquence du courant électrique. Ceci explique les fréquences d’images différentes entre ces deux standards. En effet, la fréquence américaine est de 60 Hz alors que celle du courant européen est de 50 Hz.
De nombreux CCD utilisés en photo numérique capturent une image entrelacée. Dans ce cas, ils arrêtent l’image en deux temps. D’abord les lignes paires du CCD puis, les lignes impaires. Ensuite, lors de la numérisation, cette image est transformée en une image non entrelacée pour la photo tandis que dans le cas d’une vidéo, elle reste entrelacée.
Éparpillement : dithering, technique de compensation destiné à simuler toutes les couleurs dans des formats de fichiers ne contenant pas plus de 256 couleurs.
Épreuve de gravure : BàT.
Épreuve de correction : document issue d’une imprimante ou d’un autre procédé, celui-ci est destiné à une relecture afin de faire les corrections de texte, de mise en page (le moins possible) avant la publication définitive.
Épreuve finale : bon à tirer.
EPROM : (Erasable Programmable Read Only Memory), mémoire morte programmable et effaçable, ce type de mémoire correspond à une mémoire morte effaçable par exposition à la lumière ultraviolette après retrait de son couvercle de protection. La reprogrammation se fait avec un programmateur de PROM.
.EPS : (Encapsuled PostScript) ou fichier encapsulé PostScript.
EPSF : acronyme d’Encapsuled PostScript le f désignant le mot file. Ce format de fichiers standard de l’édition sur ordinateur (en 1999) est en fait un format mixte qui contient généralement une ou des images bitmap en basse résolution (le plus souvent dans le format Tiff), la ou les description(s) PostScript de ces images et la description de la page toujours en PostScript. Une page avant d’être flashée doit être convertie dans ce format.
Epson : constructeur d’imprimantes matricielle, laser et à jet d’encre (depuis 1984), de scanneurs et d’ordinateurs, filiale de Seiko, cette société s’est créée sa réputation dans le grand-public et dans le marché de la photographie avec ses imprimantes à jet d’encre couleur. Toujours leader dans ce secteur, depuis 1996, cette société fabrique aussi des appareils photos numériques SOHO et grand-public.
Historique
1881 : création de Seiko
mai 1942 : création d’Epson
1964 : Seiko, fournisseur officiel des Jeux Olympiques de Tokyo, Seiko conçoit et développe une imprimante compacte pour compléter les appareils de chronométrage.
1979 : commercialisation de la première imprimante matricielle Epson.
1980 : l’ESC/P (Epson Standard Code for Printers) devient un standard.
1982 : apparition du HX-20, premier notebook A4 conçu par Epson, il utilise le système d’exploitation CP/M.
1984 : SQ2000, première imprimante à jet d’encre d’Epson
1987 : GQ-3500, première imprimante laser Epson
1988 : les ventes mondiales atteignent le million d’unité.
1989 : lancement du GT-4000, le permier scanneur Epson
lancement de la première imprimante Epson PostScript.
1992 : Epson annonce MACH (Multi-layer Actuator Head), une technologie d’impression jet d’encre propriétaire.
1993 : Stylus Color, première imprimante jet d’encre couleur d’une résolution de 720 x 720 PPP.
1995 : lancement de la gammeStylus Pro destiné aux professionnelles.
lancement du vidéoprojecteur le plus lumineux du marché, basé sur la technologie matrice active.
1996 : première apparition dans le marché de la photographie numérique avec le PC500
1997 : premières imprimantes jet d’encre couleur d’une résolution de 1440 PPP
FilmScan 200, premier scanneur pour film au format 24x36 et APS
1998 : premier pas dans le marché de l’épreuvage jet d’encre avec l’Epson 5000 développé en commun avec la société EFI et Du Pont.
Espace couleur : on appelle espace couleur, un ensemble de couleurs réunies par une propriété. Ainsi, l’espace des couleurs du spectre visible désigne toutes les couleurs qu’un homme doté d’une vue normale peut percevoir. A cette notion est venue se greffer celle d’espace Pantone, d’espace RVB ou encore, d’espace CMJN. Ces deux derniers espaces désignent l’ensemble des couleurs reproductibles à partir de ces couleurs primaires. Non seulement on doit parler d’espace reproductible à partir d’un certain nombre de couleurs de base. Mais, à cette notion, vient s’ajouter celle des performances du périphérique et/ou du support qui sert à reproduire l’espace en question. Ainsi, l’espace RVB se trouve limité dans la réalité concrète par la qualité de l’écran qui sert à reproduire l’image et plus particulièrement par celle de ses phosphores et par la qualité de la carte graphique. Par conséquent, même si l’on est dans l’espace RVB, si la carte graphique utilisée n’affiche que 256 couleurs à la fois, on aura beau dire et beau faire, l’espace couleur affiché ne comportera que 256 couleurs. De même, si l’on a une carte graphique en 16 millions de couleurs, si le fichier contient quatre millions de points, l’image ne pourra contenir au maximum que quatre millions de couleurs. En effet, il n’est pas possible d’avoir plus de couleurs dans une image que de points. Donc n’oublions pas un vieux principe, c’est le maillon le plus faible qui détermine la solidité de la chaîne.
Espacement : en typographie, intervalle entre deux caractères.
Espacement constant : en typographie, espace entre deux lettres identique quelque soit les caractères utilisés. Ce type d’espacement est un héritage des vieilles machines à écrire qui, pour des raisons mécaniques, étaient incapables de faire varier cette distance. Les typographes considèrent que ce type d’espacement est une aberration.
Espacement proportionnel : en typographie, espace entre deux lettres qui varie en proportion de la forme et de la taille des lettres. Ainsi, l’espacement entre deux i ne sera pas identique à l’espacement entre un o et un p. La police utilisée pour la composition de ce livre utilise un espacement proportionnel. D’un point de vue typographique, c’est le seul type d’espacement acceptable.
E/S : abréviation d’entrée(s)-sortie(s), en anglais I/O.
Étalonner ( terme généralement improprement utiliser ) pour le réglage colorimétrique d’un moniteur, d’une imprimante ou d’un scanner. Désigne le travail de la couleur sur un fichier image, dans ce cas, ce terme est issu de l’industrie cinématographique.
Ethernet : protocole de réseau informatique local ayant une architecture en ligne et un débit de 1 à 10 Mbit/seconde. Inventé au Xerox Parc, il utilise du câble coaxial pour le transport des données. Sa longueur maximale est de 2,5 kilomètres et il supporte la connexion de 1024 postes sur sa longueur totale. C’est un des principaux standards de réseau local. Conçu à son origine par DEC, Xerox et Intel, depuis 1993, il existe dans une nouvelle version baptisée Ethernet 100Base-T. Outre un débit de 100 Mbits/s, celle-ci supporte trois types différents de câbles dont la fibre optique.
Ether Talk ou Ethertalk : réseau informatique du monde Mac.
Etroitisation d’un caractère : en typographie, réduction de la largeur d’un caractère. Il est conseillé d’utiliser une police étroitisée plutôt que d’employer cette fonction dans un logiciel de mise en page. Une police étroitisée est redessinnée afin de garder un oeil ouvert ce qui n’est pas le cas d’une étroitisation par réduction de la largeur qui pose aussi, des problèmes d’approche.
Eurostandard System Brunner : système de contrôle numérique ou analogique de la qualité des films de photogravure (CTF), des épreuves de photogravure, d’impression numérique, des plaques numériques en cas de sortie plaque directe, et du document imprimé. Ces barres de contrôle existent sous forme analogique (films) ou numérique (fichier). Différentes pour chacune de ces sorties, actuellement, elles ne s’appliquent qu’à l’offset. Il faut préciser que la qualité de la reproduction des couleurs par rapport à une photographie, ou par rapport à un objet réel n’est pas garantie. En effet, ce système de contrôle ne garantit que la constance du résultat depuis le fichier jusqu’au document imprimé puisqu’elle n’apporte aucun contrôle sur le processus de numérisation.On peut donc dire, que le System Brunner ne contrôle que la constance de la subjectivité du scannériste ou du photographe. Elles existent dans une version pour l’impression en quadrichromie et en six couleurs (quadrichromie et une ou deux couleurs d’accompagnement) ou en hexachromie.
Ces barres de contrôle sont accompagnées de logiciels pour la vérification des sorties numériques (flashage CTF ou CTP) en association avec un densitomètre. Dans le cas du numérique le calibrage est nécessaire car il est possible de produire une épreuve (Iris, Rainbow,...) visuellement correcte mais impossible à reproduire.
Pour les systèmes d’épreuves numériques (imprimantes), on utilise la barre de contrôle Eurostandard Proof System Brunner, elle est donc intégrée dans l’imprimante numérique, elle est alors imprimée en même temps que l’épreuve et le contrôle se fait au moyen d’un densitomètre par réflexion connecté au logiciel d’analyse. Les résultats de l’analyse sont présentés sous forme de courbes d’Isocontour (une par couleur). Dans l’épreuve, on mesure les couleurs d’impression individuellement en aplat et tramée à 25, 50 et 75 % ainsi que la superposition trichrome en aplat et dans les demis tons. Le logiciel fait lui-même un diagnostic du niveau qualitatif du résultat obtenu et affiche une note comprise entre une et cinq étoiles.
Pour les flasheuses films, on utilise la barre numérique Zebrastrip CTF, cette barre est intégrée aux flasheuses sert à contrôler la gradation des films, la lecture se fait au moyen d’un densitomètre par transmission connecté au logiciel d’analyse Zebrastrip CTF System Brunner. Les résultats sont présentés sous forme de courbes (une par film). Dans ce cas, on ne mesure que des densités sous forme d’aplat et de dégradé de densité sur la totalité de la gradation afin de vérifier la conformité des films.
Pour les systèmes de plaques directes, on utilise la barre numérique Zebrastrip CTP, intégrée à la flasheuse de plaque, elle sert au contrôle de la gradation de la plaque. Elle est lue avec un densitomètre scanning par réflexion connecté au logiciel d’analyse Zebrastrip CTP System Brunner. Les résultats sont présentés sous forme de courbes (une par plaque). Dans ce cas, on ne mesure que des densités : aplat et dégradé de densité sur la totalité de la gradation afin de vérifier la conformité des plaques.
Enfin, vient le contrôle du document imprimé, il se fait soit par les barres de contrôle analogiques sur film System Brunner montées lors de la fabrication des plaques et mesurées par un densitomètre par réflexion. Dans le cas, d’un document numérique, on ajoute une barre de contrôle imprimeur qui est fournie sous forme d’un fichier numérique incorporé au moment de l’imposition. Dans les deux cas, le contrôle se fait par un densitomètre par réflexion.
Exabyte : bande magnétique destinée à la sauvegarde de données informatiques. Elles sont physiquement identiques aux bandes de mini-K7.
.exe : suffixe des fichiers programmes « exécutables » affiché dans MS-DOS et les différentes versions de Window, ces petits fichiers servent à démarrer un logiciel.
EXIF : (Exchangeable Image File), format destiné au stockage des photos numériques sur carte mémoire amovible. En plus des informations en mode points , compressées au format JPEG, chaque fichier comporte des données additionnelles appelées tag et placé dans l’entête. Elles spécifient l’heure, la date de la prise de vue par exemple et sont prévues pour de très nombreuses utilisations, comme par exemple l’insertion des données GPS (Global Positionnement System), pour un positionnement par satellite..
Exportation : en informatique, transfert d’un fichier d’une application vers une autre application en choisissant le format de fichier adéquat ou en utilisant le presse-papiers.
Exposition (temps d’) : en photographie, désigne le temps de pause d’une photographie. Il est toujours suivi de l’ouverture du diaphragme de l’objectif. Ces deux chiffres sont déterminés par la quantité de lumière émise par la ou les source(s) lumineuse(s) et la sensibilité du film ou du CCD utilisé.
Extension : en informatique, terme qui désigne la deuxième partie du nom d’un fichier. Située après le point, elle désigne le format du fichier. Elle précise donc si c’est un fichier programme, un fichier image, texte...
Dans XPress, ce terme désigne les modules externes de ce logiciel. Dans ce cas, il est orthographié XTension.
Externe : se dit d’un périphérique d’ordinateur qui n’est pas intégré dans l’unité centrale. Il dispose souvent de sa propre alimentation et le raccord à l’ordinateur se fait par l’un des ports.
Extrusion : effet graphique, bas relief.