Regard sur l’image

Accueil > Français > Techniques (images et numériques) > Extraits du Dictionnaire de la photographie numérique (épuisé) > Définitions commençant par la lettre M

- Définitions commençant par la lettre M

,  par Hervé BERNARD dit RVB

Macro : en photographie, abréviation de macro-photographie, ce terme désigne la photo rapprochée de petits objets ou de détails pour en faire une reproduction à un rapport supérieur au rapport 1. Ce type de photographie reproduit donc des petits sujets à une échelle supérieure à l’échelle réelle.

Magenta : c’est l’une des quatre couleurs primaires de la synthèse soustractive et une des quatre couleurs de base de l’impression offset. En synthèse additive, elle est obtenue par le mélange du bleu et du rouge dans une même proportion. Cette couleur arrête le vert et il réfléchit donc le rouge et le bleu.

Magnétique : procédé d’enregistrement réinscriptible qui utilise les propriétés de changement de polarité de certains métaux pour mémoriser tous types de données analogiques ou numériques.

Magnéto-optique : procédé d’enregistrement réinscriptible associant l’écriture magnétique et la lecture optique pour mémoriser des données informatiques.

Majuscule : en typographie, équivalent de lettre capitale. Les majuscules sont placées au début d’une phrase, d’un nom propre...

Mapping : application d’une texture, d’un dessin, d’une photo sur un volume produit par un logiciel ou un module 3D.

Marge : espace blanc entourant un texte ou une photo. Dans l’édition, la marge extérieure désigne la marge opposée à la reliure. La marge face à la reliure étant la marge intérieure. La marge inférieure correspond à la marge de bas de page et par conséquent, la marge supérieure correspond à la marge du haut de la page.

Mariotte Edme : physicien français qui démontra en 1666, l’existence d’une tache aveugle au centre du champ visuel. La tache aveugle correspond au point d’attache du nerf optique sur l’œil.

Masque : en photographie, film rouge et inactinique qui protège le papier ou le film de tout rayonnement lumineux actinique. Par extension dans un logiciel graphique, couche d’une image créée par l’utilisateur pour en protéger une partie de toute action de l’opérateur. Par analogie au monde photographique, ils sont restés rouges. Les masques sont codés soit, sur un seul bit soit sur huit bits. Dans le premier cas, comme le film trait, ils protègent totalement ou pas du tout. Dans le second cas, leur protection varie de 0 % à 100 %. Ce dernier type de masque est aussi appelé masque alpha.

Masque alpha ou masque 8 bits : en numérique, ces masques assurent une protection paramétrable de l’image située en dessous depuis un taux de 100 % jusqu’à un taux de 0 % en passant par 254 autres valeurs intermédiaires soit, un total de 256 valeurs. Ils permettent notamment de faire des insertions d’une image sur l’autre avec des fondus sur la transparence ou encore de faire des masques dégradés.

Masque d’écran : grille d’un écran ou d’un moniteur, dans chacun des trous de cette grille sont déposés les trois photophores qui seront excités par le faisceau du canon à électrons du tube cathodique.

Matchprint : système d’épreuves de gravure concurrent du Cromalin, fabriqué par Imation, il utilise huit couleurs référencées et des couleurs spécifiques à la demande, il couvre couvre des formats compris entre le 254 x 304,8 mm et le 660,4 x 1511,3 mm.

Matrice : en numérique, échantillon de pixels prélevé pour un traitement (filtre, compression), elle est généralement carrée. Dans un appareil photo ou un scanneur, type de capteur à CCD.

Matrice active : technologie d’affichage utilisée sur les écrans des ordinateurs portables, elle a une faible rémanence et un grand contraste.

Matrice passive : technologie d’écans plats à cristaux liquides (LCD) constituée par une ne grille (ou matrice) de fils conducteurs horizontaux et verticaux. À chaque intersection se trouve un élément à cristaux liquides qui constitue un pixel. Celui-ci s’allume lorsque les deux fils sont alimentés. Moins performante que la matrice active, son principal avantage est d’être moins consommatrice en énergie et moins chère à produire que la matrice active malgré une légère rémanensce. Cependant, avec la technologie DSTN (double-layer supertwist nematic, faisant appel à deux couches d’affichage pour contrecarrer l’effet de rémanence), qui en a suffisamment gommé les défauts pour lui permettre de perdurer.

Matriciel : capteur CCD, il permet généralement de photographier des sujets en mouvement et/ou de travailler au flash. Aujourd’hui, 90 % des appareils photos numériques du marché sont équipés de capteur matriciel. Contraire : barrette de capteur/

Mavica (Sony) : premier appareil photo magnétique à disquette et objectif interchangeable présenté en 1981 par ce constructeur. Ses images étaient enregistrées au format NTSC. En 1991, Sony en a présenté la troisième génération avec le MVC-7000 doté de 3 CCD de 380 000 pixels chacun pour une résolution de 500 lignes par image. Chaque pixel de chacun des CCD était doté d’une micro-lentille pour amplifier la lumière reçue (technologie OCL pour On Chip Lens). Outre trois objectifs dédiés, il pouvait être utilisé avec des montures Canon et Nikon. Cet appareil était accompagné du MVR5300, un lecteur enregistreur qui permettait aussi de faire des diaporamas pour les reporter sur cassette vidéo ou pour les visionner sur une télévision. Depuis 1997, Sony a repris la marque pour lancer toute une gamme d’appareil photo numérique, cette fois, destiné au grand-public.

Macbeth : fabriquant de densitomètre et d’une charte de référence couleur, cette dernière, associée ou non à un densitomètre sert à tester les émulsions photographiques, les appareils photo numériques.

McCann John : ancien responsable du département Replicata de Polaroid, il a notamment travaillé avec le fondateur de Polaroid, Edwin Land sur sa théorie de la couleur. Il a aussi dirigé l’équipe de Polaroid qui a travaillé sur le concept du Fire 300, ancêtre du Fire 1000. Il a quitté Polaroid en 1996 pour devenir consultant indépendant.

.mcw : format de fichiers texte composé sur Word et en provenance du monde Mac, il peut contenir de nombreux enrichissements typographiques et même des images.

Mémoire : partie d’un ordinateur destinée à stocker les données. Il en existe plusieurs types : la mémoire vive ou RAM et la mémoire morte (disque dur, CD-Rom, Syquest...), la mémoire de masse (...) selon les classifications adoptées auxquelles il faut ajouter la mémoire vidéo plus particulièrement destinée à la gestion de l’affichage.

Mémoire cache : en informatique, mémoire vive d’une très grande rapidité, elle est placée entre le microprocesseur et la mémoire. Elle stocke les données le plus souvent utilisées afin de réduire les attentes du processeur. La photographie numérique en fait un usage intensif.

Mémoire cache de premier niveau : mémoire cache directement intégrée au microprocesseur.

Mémoire cache de second niveau : disposée entre le processeur et la mémoire vive de l’ordinateur.

Mémoire centrale : mémoire vive contenant les programmes et données lors de leur traitement, elle est adressable par un bus dédié.

Mémoire EDO : mémoire vive qui équipe les ordinateurs équipés de Pentium, plus rapide que la mémoire standard car, elle n’a pas besoin d’être rafraîchie entre chaque accès du programme.elle est à peine plus chère que les mémoires dynamiques classiques.

Mémoire d’image : mémoire de taille adaptée à l’application, pouvant contenir une ou plusieurs images complètes dans le but d’effectuer sur ces images des opérations en temps réel comme par exemple, l’application d’un filtre d’accentuation, un rééchantillonage. Un exemple commun de mémoire d’image est la mémoire qui permet l’affichage sur écran des données d’un ordinateur. Elle est aussi appelée mémoire vidéo.

Mémoire de masse : type de mémoire informatique qui stocke « physiquement » l’information généralement par changement de polarité d’un support magnétique (disque dur, disquette, bande magnétique). Le CD-ROM, lui aussi mémoire de masse utilise un autre type de stockage. En effet, chaque bit est représenté par une cuvette ou son absence en fonction de sa valeur 0 ou 1. De par ce système de gravure, le CD-ROM est encore moins volatile que la mémoire magnétique. Dans ce cas, on parle de mémoire-morte.

Mémoire morte : mémoire sur laquelle on ne peut enregistrer qu’une seule fois des données mais qui est accessible autant de fois qu’on le désire. Ce type de mémoire est notamment utilisée lors du démarrage d’un ordinateur. Elle est aussi souvent désignée par l’abréviation ROM. Le CD-Rom est un exemple de mémoire morte. RAM, mémoire vive, mémoire de masse.

Mémoire tampon : en anglais buffer, mémoire vive ou mémoire de masse embarquée dans certains périphériques, dédiées au stockage temporaire des données pour compenser les différences de vitesse entre l’envoi des données par l’ordinateur vers le périphérique ou inversement.

Mémoire vidéo : mémoire dédiée à l’affichage à l’écran, elle est aussi appelée mémoire d’image.

Mémoire virtuelle : partie du disque dur qui est considérée par le programme comme de la mémoire vive. Cette fonction permet de travailler sur des fichiers dont la taille est supérieure à celle de la mémoire vive disponible sur l’ordinateur. Les logiciels en mode points comme PhotoShop en font un usage particulièrement intensif.

Mémoire vive : cette mémoire permet d’écrire et de lire des informations sans fin par opposition à la mémoire morte. Il existe deux types de mémoire vive : les mémoires volatiles comme la mémoire de l’ordinateur, d’une imprimante (...) ou les mémoires rémanentes comme le disque dur. La première, contrairement à un disque dur ne fonctionne que lorsque l’ordinateur est sous-tension tandis que la seconde conserve les données même si l’ordinateur est éteint.

Mémoire volatile : elle ne fonctionne que lorsque l’ordinateur est sous-tension. Ainsi, un ordinateur stocke les données qui lui sont nécessaires pour effectuer une opération dans sa mémoire volatile le temps nécessaire à sa réalisation. D’accès extrêmement rapide, elle contient les données nécessaires à la réalisation d’une tâche. Plus elle est grande plus les opérations à effectuer se feront rapidement. Cependant, elle a comme faiblesse d’être extrêmement volatile puisqu’en cas de micro-coupure du courant, elle se vide. Pour conserver ces données, il faut donc les sauvegarder en les enregistrant sur une mémoire de masse. On peut lire ou écrire dans la mémoire vive. Elle est souvent désignée par l’abréviation RAMROM, mémoire morte, mémoire virtuelle.

Menu : liste des opérations pouvant être effectué à partir d’une fonction d’un logiciel. Composante essentielle de l’interface graphique, les fonctions de cette liste sont sélectionnées par un clic ou un double-clic sur la fonction désirée. Par exemple, le menu fichier contient la liste de l’ensemble des opérations que l’on peut effectuer sur un fichier c’est à dire création, enregistrement, modification, copie...

Menu contextuel : un menu contextuel affiche l’ensemble des options d’une fonction utilisables à un instant T. Il tient compte des dernières opérations effectuées et plus particulièrement de la dernière fonction sélectionnée. Ce type de menu est utilisé pour réduire la liste des fonctions présentées et faciliter l’apprentissage d’un logiciel. Cependant, ce type de menu a un aspect déroutant pour la mémoire visuelle. Certains menus contextuels suppriment les fonctions inaccessibles ; d’autres les affichent en gris.

Menu flottant : en informatique, menu généralement dédié à une fonction, ils ne sont pas attachés à la barre de tâches du logiciel. Le menu de la taille des brosses ou de la fonction plume sont deux exemples de menu flottant dans Photoshop.

Métamérisme : phénomène qui décrit un colorant qui change de couleur en fonction de la source lumineuse.

Metacreations : société spécialisée dans les logiciels de création dans l’imagerie, le multimédia, la création de pages Web et Internet pour les professionnels des arts graphiques, les artistes de la production, les spécialistes de l’animation et le grand public ; créée en 1992 à partir de la société FractalDesign et MetaTools, son autre spécificité est la création d’interface innovatrice (spécialité de Kai Krause, l’un des co-fondateurs) disponible dans le monde Mac, Windwos, Silicon-Graphics et Sun.
Historique
A l’origine, John Wilczak a créé en 1987 une société de conseil en PAO et imagerie. En 1992, il s’est associé avec Kai Krause pour créer MetaTools, devenue en Juin 1997 MetaCreations, suite au rachat de Fractal Design et de Specular.
Quant au département de Recherche et Développement, il est dirigé par Kai Krause, reconnu comme un spécialiste du développement d’interfaces innovatrices et conviviales.

Métadonnée  : information sur les données contenues dans un fichier, ainsi pour une photo numérique, l’auteur de la photo, l’heure de sa réalisation, le type d’appareil utilisé (...) sont des métadonnées contenues dans son en-tête. Ces informations ne sont pas indispensables à la visualisation de l’image, mais peuvent être nécessaires pour son exploitation (nom de l’auteur, droits de reproduction....) Toutes les données sur les conditions de la prise de vue, les corrections appliquées au fichier raw ou encore son espace couleur sont aussi des métadonnées.

Micro Dot : en impression numérique, technologie de reproduction des points utilisées par une imprimante jet d’encre, elle génère trois tailles différentes de points. C’est à dire un point de taille normal, un point dénommé Micro Dot d’une taille inférieure de moitié au point normal et le point super Micro Dot d’une taille inférieure à 65 % par rapport au point normal. C’est cette réduction de la taille qui rend possible des définitions de l’ordre de 1700 PPP. Autre facteur de qualité du point, sa forme. Plus il sera rond meilleure sera la définition de l’image. Pour cela, il faut une bonne imprimante mais aussi un bon papier qui n’absorbe ni trop vite, ni trop lentement l’encre.

Microprocesseur : cœur de l’ordinateur, c’est lui qui effectue toutes les opérations de calcul nécessaire à son fonctionnement.
Historique
Le premier microprocesseur a été inventé au début des années 70 mais c’est seulement avec le lancement en 1977-78 du 6502 de Rockwell et du Z80 de Zilog, deux processeurs huit bits, que cette industrie se développé réellement. Puis, vint en 1978, le 8086 premier microprocesseur d’une longue famille qui débouche sur le Pentium II et sur les I7 d’aujourd(hui. A titre d’exemple de la formidable miniaturisation de ces puces, un 8086 contenait 30 000 transistors tandis qu’un Pentium II en contient environ huit millions.

Microsoft : éditeur de logiciel américain fondé en 1975 par Bill Gates et Paul Allen. Sa fortune s’est faite sur le choix de son système d’exploitation par IBM au début des années 1980. Aujourd’hui, cette société est l’éditeur de Windows 3.1, 95, 98, NT4.0, 5.0 et d’un certain nombre de logiciels dont Word et Picture It.

.MIM (ou MIME) : (Multipurpose Internet Mail Extension) extension de fichiers envoyé par le Net.

Mips : (Millions d’Instructions Par Seconde) unité de mesure de la puissance du processeur d’un ordinateur. Elle définit sa capacité à traiter des instructions.

Minuscule : en typographie, caractère bas de casse d’une police de caractères.

Mise à jour : en informatique, la mise à jour d’un logiciel est une nouvelle version de ce produit. Ainsi, la mise à jour (release en anglais) 2.5 de PhotoShop est en fait la version 2.5 de PhotoShop. Le premier chiffre désigne une nouvelle version d’un logiciel, le second chiffre indique une amélioration plus ou moins sensible de cette version selon l’écart entre le numéro de cette version et celui de la version précédente. Le troisième chiffre, quand il est précisé indique généralement une version débuggée. Ainsi, la version 2.51 de PhotoShop est la version débuggée de 2.5. Selon la politique commerciale de l’éditeur d’un logiciel, certaines de ces versions sont gratuites et d’autres payantes.

Mise au point : fonction d’un objectif qui assure la netteté de l’image.

Mise au point fixe : appareil photo ou objectif sans mise au point. L’image est censée être net entre un premier point généralement situé entre un et deux mètres et l’infini. Cette technique utilise le principe de l’hyperfocale.

Mise en page : art de disposer sur une page, le texte et les images pour qu’ils forment une composition harmonieuse et lisible.

MIT : (Massachusetts Institut of Technology), université américaine implantée dans la banlieue de Boston, l’un des temples américains de la recherche dans le domaine des nouvelles technologies et plus particulièrement dans les technologies de communication et la réalité virtuelle. Unix est le fruit des recherches de cette université.

MJPEG : (Moving JPEG), compression image par image de séquences vidéos, ce mode a l’avantage d’être facilement utilisé pour le montage de séquences vidéo. Cependant, du point de vue de la compression, il n’est pas aussi efficace que le MPEG car il lui est impossible d’évaluer les redondances d’une image à l’autre. De plus, depuis la création du MPEG, de nombreuses technologies de montage utilisant ce mode de compression ont été développées et certaines sont mêmes commercialisées. Format tombé en désuétude.

MMX : (MultiMedia eXtension) ou extension multimédia, au nombre de 57, ces extensions des commandes du Pentium dédiées au multimédia étaient destinées à supprimer le besoin de cartes spécifiques à ce mode.

Mo : abréviation de méga-octets, unité de mesure de la mémoire d’un ordinateur, de la taille d’un fichier ou du flux de données dans un réseau (...) signifiant un million d’octets.

Modem : abréviation de modulateur-démodulateur, appareil de transmission sur le réseau téléphonique, il transforme le signal numérique d’un ordinateur en un signal analogique pour le faire passer sur le réseau téléphonique. Avant la démocratisation de l’internet et des adresses IP, cet appareil était nécessaire à toutes transmissions entre deux ordinateurs passant par le réseau téléphonique. Par ailleurs, tous les fax contiennent un modem. Celui-ci transmet les données analysées par le scanneur ou les reçoit lorsqu’elles proviennent d’un autre fax. Un modem est caractérisé par sa vitesse de transmission qui est exprimée en bauds et par le respect d’une ou de plusieurs normes ou protocoles de transmission.

Mode points : (bitmap en anglais) méthode de stockage des données graphiques représentées sous la forme d’un nuage de points. Un fichier bitmap est stocké sous la forme d’une succession de points déterminés par leurs coordonnées en x et y dans le repère orthonormé constitué par l’image. A ces deux coordonnées, il faut ajouter trois valeurs : une pour le rouge, une pour le vert et une pour le bleu. Chacune de ses valeurs est comprise entre 0 et 255 si le fichier est codé en huit bits. Cependant, les trois valeurs RVB peuvent être remplacées par la luminance, la teinte et la saturation ou encore par les quatres valeurs CMJN selon l’espace couleur choisi. Ce système de stockage produit des fichiers très volumineux puisque pour une image de 4 000 x 4 000 points ces cinq valeurs (x, y, R, V, B) seront répétées 16 millions de fois. Mais, il représente aussi la seule manière de stocker numériquement une photographie. Devant le volume représenté par ces informations, les informaticiens ont tenté de développer des algorithmes de compression. Il en existe deux types : les algorithmes destructeurs et les algorithmes non destructeurs. Les formats TGA et TIFF sont les deux formats les plus courants dans le monde photographique. A noter aussi le format BMP qui correspond au fichier pixel d’un certain nombre de logiciels sous Windows. Ce dernier ne contient aucune métadonnées.

Modulation d’amplitude : en photogravure, trame d’impression utilisant un point de taille variable disposé à intervalle régulier afin de simuler les variations de densité des couleurs.

Modulation de fréquence : en photogravure, trame d’impression utilisant un point de taille fixe, les variations de densité des couleurs étant produites par un changement du nombre de points par pouce. Pratiquement, un certain nombre de ces trames font quand même varier légèrement la taille du point. Ce type de trame est aussi appelé trame stocastique.

Module externe : complément d’un logiciel développé par une société tierce. Les modules externes compatibles PhotoShop sont devenus un standard repris par de nombreux programmes du monde des arts graphiques et de la photographie ou encore de la vidéo. Ils permettent de piloter un périphérique ou de faire d’autres opérations sans avoir à quitter ce logiciel. En fait, d’un certain point de vue, ce sont des leurres qui nous font croire que nous sommes toujours dans le même logiciel alors que c’est loin d’être exact puisque bien souvent on entre dans un logiciel dédié. En anglais plug-in.

Moiré : phénomène optique du à un effet d’écho entre plusieurs trames, il est marqué par une irisation (vibration visuelle) de l’image. On le retrouve en imprimerie lorsque l’une des trames PostScript n’utilise pas le bon angle ou lorsque la trame d’un costume pied de poule entre en résonance avec la trame du CCD d’un appareil photonumérique ou avec celle du PostScript. Ce phénomène se retrouve aussu en vidéo avec le même tissu pied de poule. Dans ce dernier cas, c’est soit la trame du CCD de la caméra soit celle de l’écran qui entre en résonance.

Moniteur : périphérique de visualisation, il est aussi appelé écran d’ordinateur ou moniteur télé dans ce dernier cas, il n’est pas équipé d’un tuner pour décoder le signal télévisé. Dans le domaine des arts graphiques, il existe deux grands types de moniteur, les moniteurs callibrés et non callibrés.

Mono-CCD : terme qui caractérise un appareil photo numérique ou une caméra n’utilisant qu’un seul capteur CCD. Ce qui est le cas de la gamme Kodak DCS, de la gamme Leaf, des appareils Fuji... Voir aussi Bayer, débayerisation, espace RVB

Monochrome : terme qui caractérise une image composée avec une seule couleur. En imprimerie, caractérise une image imprimée avec une seule encre, l’image noir et blanc est un type particulier d’image monochrome. Par extension, ce terme désigne toutes les illustrations faites en une seule couleur.

Mosaïque : filtre qui transforme une image en une succession de petits carrés ou de petits rectangles. Ce terme est utilisé car cet effet, en fait, une modulation de la taille du pixel, rappelle les mosaïques en terre.

Mot-clé : mot important d’un texte qui se réfère à l’un de ses concepts essentiels. Ces mots permettent de circuler à l’intérieur d’une base de données et d’accéder directement à une information sans avoir à la parcourir séquentiellement. Ils sont à l’origine des hyperliens.

Motorola : constructeur américain spécialisé dans l’électronique et la téléphonie. Il est notamment le producteur des microprocesseurs qui équipent la gamme Macintosh d’Apple. En 1993, il s’associe avec IBM pour concevoir la gamme PowerPC. Depuis, en 1998, l’alliance est rompu, et Motorola a pris en charge les microprocesseurs destinés à la gamme Mac tandis qu’IBM s’occupe de la gamme destinée aux gros ordinateurs. Ce constructeur a longtemps eu une place de leader dans les puces pour téléphone.

MPEG : (Moving Picture Experts Group) standard de compression et par conséquent de décompression de séquences vidéo animées (images et son) élaboré par le comité de l’ISO portant le même nom. Aujourd’hui, il y a trois générations de MPEG, le MPEG-1 et MPEG-2, le MPEG-4. Tout comme les CD-audio, le son MPEG est codé en 16 bits stéréo avec un échantillonnage à 44 kHz mais le processus de compression et de décompression produit parfois quelques interférences qui nuisent à la qualité sonore.
Le MPEG-1 correspond à un taux de compression de 25 trames (pour mémoire, une image vidéo SD en Europe est composée de deux trames) à raison d’une trame par image à la seconde soit, un débit de 1,2 à 3 Mo à la seconde. C’est une adaptation du flux de données MPEG2 au lecteur de CD-Rom simple vitesse. Ceci donne une définition de 352 x 240 pixels. Cette définition correspond au format SIF ou CIF. Le SIF est considéré comme correspondant grosso-modo au format VHS. Ce format est notamment utilisé dans les vidéo-CD et dans les décodeurs RCA connectés aux paraboles de réception par satellite fournies par ce même constructeur.
Le MPEG-2 correspond à un débit de 50 trames ou 25 images à la seconde et à un débit de 5 à 20 Mo à la seconde (équivalent donc au standard CCIR 601). Une image de qualité broadcast compressée au format MPEG doit pouvoir être visualisée dans une définition de 704 x 480 pixels à la cadence de trente images à la seconde en NTSC et une définition de 704 x 576 pixels à la cadence de 25 images à la seconde en PAL.
Quand au MPEG-4, c’est un mode de codage des contenus multimédia, ce n’est donc pas seulement un mode de compression.
MJPEG, JPEG, compression d’images.
Comment fonctionne la compression MPEG ?
Le principe d’une séquence MPEG en diffusion est le suivant si l’on prend une base de douze images (ou gop), on retrouve trois types d’images : les images intra (i), les images predicted (p) et les images bi-directionnelles (ib). Chaque séquence débute par une image ‘’intra’’. Toutes les trois images, la séquence contient une image appelée ‘’predicted’’ et entre chaque image ‘’predicted’’, il y a deux images interpolée bi-directionnelement, c’est à dire en fonction de l’image précédente et suivante. C’est cette méthode de compression qui rend le MPEG difficilement utilisable en montage vidéo. Pour les besoins de la production, il existe des MPEG pour le montage.
En fait, chaque image intra (début d’une séquence de compression) est divisée en une grille de 16 pixels sur 16 puis, l’ordinateur divise les douze images suivantes en utilisant la même grille. Ensuite, le programme cherche dans les images suivantes, si chacun des carreaux de cette grille correspond plus ou moins à celui de l’image intra et l’ordinateur n’envoie que les informations sur les carreaux qui ont changé ou sur leur déplacement. Ensuite, les carreaux correspondant à des changements sont eux-mêmes compressés. La première étape s’appelle compensation du mouvement et la seconde compression.

MS-DOS : (Microsoft-Disk Operating System) système d’exploitation du monde PC qui naquit en 1981 par Microsoft pour IBM. Il équipait plus de 80 % du marché PC. Ce système d’exploitation est à l’origine de la fortune de Bill Gates. Monotâche, mono-utilisateur, en 1998, il en est à sa version 6.0 et devrait disparaître avec la mise en place de NT5.0. Windows est son petit frère.

Mulot : nouveau nom de la souris, la paternité de ce terme est attribuéeau Président de République, Jacques Chirac par Les Guignols de Canal +.

Multicouches : en photogravure, type d’images composées de plusieurs couches, une bichromie ou une quadrichromie sont des exemples d’images multicouches. Dans l’industrie des microprocesseurs, désigne un circuit imprimé composé de plusieurs couches.

Multicritères : en informatique, se dit d’une base de données dont les éléments sont identifiés par plusieurs caractéristiques. Ainsi, une photographie identifiée par le nom de son auteur, du lieu de la prise de vue, par la date (...) appartient à une base de données multicritères. Ce terme est aussi usité pour désigner une recherche d’éléments dans une ou plusieurs bases de données.

Multifenêtrage : en informatique, possibilité pour un ordinateur d’ouvrir simultanément plusieurs opérations dans un même programme et de les consulter simultanément à l’écran dans des fenêtres différentes. System 7 et Windows sont des systèmes d’application qui permettent le multifenêtrage. Ou encore capacité d’afficher et de faire fonctionner plusieurs applications à l’écran dans des fenêtres différentes. Dans ce cas le multifenêtrage est accompagné de capacité multitâches. Un système d’exploitation gérant le multifenêtrage n’est donc pas nécessairement multitâches.

Multigrade : en photographie, papier photographique utilisant des filtres couleurs gradués de 00 à 5 et placé dans la tête de l’agrandisseur afin de faire varier son contraste. Le 00 correspond au filtre le plus doux tandis que le 5 équivaut au filtre le plus contrasté. Le papier multigrade a pour avantage de réduire le stock de papier photographique et d’être plus modulable que le papier photo à grade fixe. En effet, ce dernier varie d’unité en unité tandis que le multigrade utilise des filtres dont la gradation varie de demi unité en demi unité pour les filtres et en dixième d’unité pour certains agrandisseurs équipé d’une tête couleur. De plus, avec une bonne maîtrise des techniques de masquage, il est même possible d’utiliser plusieurs filtres sur la même image. Cette technologie a d’abord été lancée par Ilford puis reprise par Agfa et Kodak.
Principes de base
Toutes les émulsions noir et blanc sont sensibles au bleu et légèrement sensible au vert. L’émulsion d’un papier multigrade est constituée du mélange de trois émulsions distinctes. Chacune est composée d’une base sensible au bleu à laquelle est ajoutée une plus ou moins grande quantité de colorant sensible au vert. Ainsi, une partie du mélange est essentiellement sensible à la lumière bleue, une autre au bleu et légèrement au vert tandis que la troisième est à la fois sensible, dans une proportion similaire, au bleu et au vert.
Lorsque le papier est exposé à la lumière bleue, toutes les composantes de l’émulsion réagissent et contribuent à part égale à l’image finale. Cette image a un contraste élevé car l’image des trois émulsions se cumule. Si le papier est exposé à la lumière verte, seules les composantes de l’émulsion contenant la plus grande quantité de vert réagissent. Cette image présente un faible contraste car les trois émulsions n’ont pas la même sensibilité au vert.
C’est donc en faisant varier la proportion de lumière bleue et verte que l’on obtient une gamme de contraste qui se positionne entre ces deux extrêmes. C’est pourquoi on utilise un filtre où le magenta (absorption du vert et transmission du bleu) et le jaune (absorption du bleu et transmission du vert) sont associés pour paramétrer le contraste du tirage.

Multimédia : terme dont le sens à beaucoup évolué au cours du temps, généralement, on considère qu’une application est multimédia si elle associe l’informatique, le son (musique et commentaires), le texte, l’image animée ou non avec généralement de l’interactivité. Si on le prend dans son sens étymologique, il désigne un travail qui réunit plusieurs médias. La question est donc celle de la signification du mot média. Si l’on entend par média, technique de communication, alors, le diaporama était déjà un moyen multimédia puisqu’il utilisait la photographie et le son. Par contre, si l’on entend par média, support de communication, alors le CD-Rom n’est pas un moyen multimédia et une communication qui utiliserait simultanément l’affiche, la presse, et la PLV est une communication multimédia.

Multiplateformes : se dit d’un logiciel qui fonctionne sous plusieurs systèmes d’exploitation.

Multiprocesseurs : ordinateur ou périphérique doté de plusieurs microprocesseurs travaillant séparément ou ensemble tout en partageant une zone de mémoire centrale commune.

Multiple Master : type de polices de caractères numérisées.

Multisessions : type de gravure de CD-Rom qui peut se faire en plusieurs fois au prix d’une faible perte de mémoire. La norme ISO9660 est un exemple gravure multisessions.

Multitâches : se dit d’un logiciel ou d’un ordinateur capable d’exécuter simultanément plusieurs fonctions d’un même logiciel ou de plusieurs logiciels. multi-fenêtrage.

Munsell Edouard : peintre qui a réalisé en 1905, un atlas des couleurs composé de 500 couleurs différentes, la distance entre chacune des couleurs est constante. C’est ce principe isomorphe qui est à la base de la création des espaces CIE.