Aberration chromatique : déformation de la couleur d’une image due par exemple à un défaut optique et provoqué par exemple par un reflet dans l’une des lentilles d’un objectif.
Accentuation : fonction de renforcement de la netteté d’une image plus particulièrement utilisée en photogravure. Ce filtre n’ajoute pas du détail mais accentue (d’où son nom) le contraste sur les bords des objets de manière à les mettre en relief. Il procède par combinaison d’une image floue à une image encore plus floue pour obtenir un effet de netteté. La taille de la matrice ou rayon détermine le nombre de pixels modifiés. Si celui-ci est trop large, il provoque l’apparition d’un effet de halo. Tandis que le seuil gère son effet sur les écarts de densité. Ainsi, un seuil élevé limite son effet aux écarts de densité importants.
Voir aussi : la netteté, c’est du flou
Achromatique : signal lumineux dont la chrominance est égale à zéro. Une photo noir et blanc est l’exemple d’une image achromatique.
Actinique : lumière qui agit sur un film photographique. Cette lumière provoque une réaction chimique qui impressionne une émulsion. Opposé : inactinique.
Affaiblir : en photographie, diminution de la densité générale ou locale d’une photo. Pour cela, on a longtemps utilisé des pinceaux ou des éponges et un liquide affaiblisseur. Cette opération était aussi pratiquée en photogravure sur les films de sélection. Aujourd’hui, on le fait dans des logiciels comme PhotoShop en jouant sur la courbe de contraste ou sur la luminosité de l’image.
Méthode longtemps utilisé dans les portraits pour compenser le trop grand piqué des optiques, piqué qui faisait apparaître tous les défauts de la peau.
Affichage progressif : en informatique, formats de fichier (JPEG et GIF progressif...) permettant l’affichage d’une image par amélioration progressive de la qualité au fur et à mesure de la transmission depuis le support d’archivage ou depuis le réseau
En informatique et en télévision, système d’affichage successeur de l’affichage entrelacé, l’image s’affiche de haut en bas, ligne après ligne sans interruption. Pour l’affichage entrelacé, une image vidéo est divisée en deux trames dites paires et impaires car la première contient toutes les lignes paires de l’image tandis que la seconde contient toutes les lignes impaires. C’est parce que la trame paire est enregistrée en premier qu’elle s’affiche en premier puis, lui succède la trame impaire. C’est cet artifice qui donne l’impression que la télévision produit un meilleur rendu du mouvement que le cinéma. En fait, l’échantillonage vidéo PAL est donc de 25 images à la seconde ou de 50 trames/sec. En NTSC, ces deux valeurs sont de 30 et 60.
Aléatoire (accès) : accès à une suite de données non successives et non liées par un critère. Ce terme est notamment utilisé pour désigner l’accès aux données par la tête de lecture d’un disque dur ou encore aux éléments d’une base de données.
Aléatoire (trame) : cf trame stochastique, type de trame d’impression.
Algorithme : suite d’opérations mathématique obéissant à un enchaînement déterminé appliquée notamment dans le monde de l’image numérique. Ainsi, pour un photomontage, des algorithmes de transcodage sont utilisés lors de la transformation d’une image en 12 bits par couleur en 8 bits et ils ont un rôle fondamental. Selon la méthode de réduction utilisée du bruit apparaîtra ou n’apparaîtra pas dans les ombres de l’image. De même, de nombreux filtres d’effet ou de correction utilisent un algorithme.
Ils sont aussi utilisés le domaine de l’image de synthèse pour le rendu photoréaliste (algorithme de Phong ou de Gouraud), pour la compression d’images et pour la conversion d’espace de couleurs (conversion de l’espace RVB à l’espace CMJN par exemple).
Alias : petit fichier matérialisé par une icône et généralement placé sur le bureau, il contient le chemin pour accéder à une application et permet de la démarrer sans avoir à ouvrir tous les dossiers du chemin pour accéder à l’icône de démarrage du programme.
Aliasing : crénelage
Allocation (de mémoire dynamique) : espace mémoire attribué à une application, dans le cas d’une allocation de mémoire dynamique, sa taille varie en fonction des besoins du ou des logiciel(s) utilisé(s).
Alignement : un texte est aligné à droite quand son bord droit forme une ligne verticale. On parle d’alignement à droite, à gauche ou au centre. Dans ce dernier cas, le texte est aligné sur un axe central. fer.
Exemple de fer à gauche :
« Il est peut-être temps de reconnaître ceci : les médias (et surtout la télévision) ont un pouvoir limité ; leur influence sur les événements est relative ; contrairement au narcissisme qu’ils cultivent d’eux-mêmes, ils ne peuvent ni résoudre les grandes questions ni déclencher des mobilisations massives et nous laissent toujours à la fois renseignés et impuissants. A quelle condition une image est-elle efficace ? Quand elle cristallise un sentiment diffus dans l’opinion publique, confirme un parti pris : durant la guerre du Vietnam, une seule photo, celle d’une fillette vietnamienne courant toute nue sous un bombardement, éperdue de terreur (Huyng Cong Ut, 1972) a causé plus de dégâts que les reportages antérieurs et corroboré l’allergie des Américains à la poursuite du conflit. »
Pascal Bruckner, « La tentation de l’innocence », cité dans Regard sur l’image, troisème partie.
Exemple de fer à droite :
« Il est peut-être temps de reconnaître ceci : les médias (et surtout la télévision) ont un pouvoir limité ; leur influence sur les événements est relative ; contrairement au narcissisme qu’ils cultivent d’eux-mêmes, ils ne peuvent ni résoudre les grandes questions ni déclencher des mobilisations massives et nous laissent toujours à la fois renseignés et impuissants. A quelle condition une image est-elle efficace ? Quand elle cristallise un sentiment diffus dans l’opinion publique, confirme un parti pris : durant la guerre du Vietnam, une seule photo, celle d’une fillette vietnamienne courant toute nue sous un bombardement, éperdue de terreur (Huyng Cong Ut, 1972) a causé plus de dégâts que les reportages antérieurs et corroboré l’allergie des Américains à la poursuite du conflit. »
Pascal Bruckner, « La tentation de l’innocence », cité dans Regard sur l’image, troisème partie.
Exemple de fer au centre :
« Il est peut-être temps de reconnaître ceci : les médias (et surtout la télévision) ont un pouvoir limité ; leur influence sur les événements est relative ; contrairement au narcissisme qu’ils cultivent d’eux-mêmes, ils ne peuvent ni résoudre les grandes questions ni déclencher des mobilisations massives et nous laissent toujours à la fois renseignés et impuissants. A quelle condition une image est-elle efficace ? Quand elle cristallise un sentiment diffus dans l’opinion publique, confirme un parti pris : durant la guerre du Vietnam, une seule photo, celle d’une fillette vietnamienne courant toute nue sous un bombardement, éperdue de terreur (Huyng Cong Ut, 1972) a causé plus de dégâts que les reportages antérieurs et corroboré l’allergie des Américains à la poursuite du conflit. »
Pascal Bruckner, « La tentation de l’innocence », cité dans Regard sur l’image, troisème partie.
Analogique : méthode de codage de l’information procédant par analogie ; avec cette méthode, on constate une analogie entre une image et son modèle. En effet, il y a une correspondance entre les parties les plus denses de la diapositive et les parties les plus denses de la réalité. Cette équivalence peut être identique (diapositive) ou opposée (négatif). De même, pour le son optique au cinéma -transcrit par des traits sur le côté de la bande image d’un film 35 mm- il y a une analogie entre la densité des lignes noires sur le son optique et le volume sonore. La qualité de ce codage se dégrade avec la multiplication des générations (des copies), et avec l’usure (cf les disques vinyles)... D’un point de vue de la théorie de l’information, le codage analogique de l’information essaye de reproduire la courbe d’intensité de l’original en modulant l’intensité du signal lumineux (son optique) ou du signal électrique (mini-K7) qui enregistre l’information.
Un signal analogique, contrairement à un signal numérique est un signal continu qui prend une infinité de valeurs sur une échelle de temps. C’est cette différence qui fait dire à certains que l’analogique n’a pas encore dit son dernier mot face au numérique surtout si l’on sait que le pouvoir séparateur d’un hologramme est de plus de 50 000 lignes par pouce. Ce qui est bien supérieur au 80-90 lignes par millimètre du film photographique mais aussi à la définition des appareils numériques et des scanneurs.
Angle de trame : orientation de la trame qui permet de reconstituer les couleurs de l’espace CMJN en imprimerie. Chaque couleur d’impression utilise un angle différent pour éviter un trop grand chevauchement de chaque couleur et empécherait la rosette de bien se former.
Annulation : en informatique, fonction d’un logiciel qui annule la dernière opération. Certains logiciels ont une annulation sur plusieurs niveaux grâce à la fonction historique. Dans ce cas, il est possible d’annuler la dernière opération et/ou plusieurs opérations précédentes. Redo
Antialiasing : lissage.
Aplat : une couleur est un aplat si elle a l’aspect d’une teinte uniforme sur l’ensemble de sa surface.
Approche : espace séparant deux caractères d’un même mot. Il existe deux types d’approche, l’approche de groupe et l’approche par paire. L’approche de groupe gère l’approche des caractères sur l’ensemble d’un texte ou d’un paragraphe. Tandis que l’approche par paire concerne l’approche entre deux lettres particulières.
APS : nouveau format photographique argentique lancé en 1995 par les cinq grands émulsionneurs. Outre un chargement simplifié pour supprimer tous les problèmes dus aux amorces de pellicules mâles enclenchées, ce format apporte une bande magnétique couchée sur le film côté support pour enregistrer des informations comme la date ou les conditions de prises de vue où un bref commentaire qui sera imprimé au dos du tirage (cette dernière fonctions n’est toujours pas utilisée par les laboratoires en 1998). Ses deux autres nouveautés sont : le multiformat (rapport 24x36, 16/9e et panoramique) et le changement de pellicules en cours de film sans gaspillage de vues.
Arborescence : structure logique ou d’agencement en forme d’arbre. Schéma de construction d’une application multimédia qui décrit les liens entre les différentes parties de l’application. Le nœud d’une arborescence représente l’un des points de bifurcation tandis que sa racine concerne le début de cette application. Le graphisme d’une arborescence est construit sur le principe d’un arbre généalogique.
Historique de ce classement.
En 1250, Richard de Fournival imagina un modèle de classement des livres fondé sur le système horticole. Il compare donc sa bibliothèque à un jardin où il est possible de cueillir les fruits de la connaissance. Et il divise ce jardin en trois parterres qui correspondent à la philosophie, aux « sciences lucratives » et à la théologie. Chaque parterre étant lui-même subdivisé en un certain nombre de carrés qui comprennent chacun une table des matières énumérant les sujets traités. Ainsi le parterre de la philosophie est divisé en trois carrés chacun relié au mot philosophie par un trait. Tandis que celui des « sciences lucratives » est divisé en deux carrés correspondant à la médecine et au droit civil et canon. Quant au troisième parterre, il ne subdivise pas. (D’après « Une histoire de la lecture » de Alberto Manguel, Éditions Actes Sud)
Argentique (photo) : désigne la photo traditionnelle ou analogique par opposition à la photo numérique. Car, l’halogénure d’argent est l’un des éléments photosensibles intégrés dans la gélatine.
Arrière-plan : élément de la composition d’une photo perçue comme étant au « fond » d’une image.
Artefact : altération du rendu dans une partie ou sur la totalité d’une image numérisée. Les artefacts correspondent à une forme de bruit dans une image.
ASA (American Standard Associaton) : ancienne unité de mesure de la sensibilité d’un film photographique correspondant à une norme américaine elle-même précédée par une norme allemande (DIN : Deutsche Industry Normen). Depuis quelques années, la norme américaine est remplacée par la norme internationale notée en ISO. Cependant, un film de 25 ASA a la même sensibilité qu’un film de 25 ISO.
ASCII (American Standard Code for Information Interchange) : ou encore Code Standard Américain pour l’Échange d’Information, conçu en 1963 et repris par l’ISO en 1967. C’est un codage des lettres, de la ponctuation et des chiffres réalisés sur sept bits (plus un bit de parité) ce qui donne 128 possibilités. Il en existe une version appelée ASCII étendu, codée sur huit bits qui offre donc 256 possibilités. Ce qui lui permet d’inclure des caractères graphiques et des codes de contrôle. Ce standard permet l’échange de données brutes (sans mise en forme) entre les différentes plateformes informatiques. Avec le développement de formats comme celui d’Acrobat, il sera probablement de moins en moins utilisé pour le transfert de données.
ASIC (Application Specific Integrated Circuit) : Circuit Intégré Dédié à une Application, ces circuits intégrés sont dédiés au traitement spécifique de fonctionnalité(s) de certaines applications comme par exemple la conversion d’un fichier RVB en CMJN. Ils sont donc optimisés pour cette opération et par conséquent, très performants pour un usage donné. Ils produisent donc une accélération très sensible des calculs leurs correspondants.
Asynchrone : une transmission est asynchrone si sa vitesse n’est pas identique dans les deux sens de circulation des données.
Atlas de la couleur : ensemble d’échantillons de couleurs assemblés selon une règle spécifique. Un atlas de la couleur est la matérialisation d’un schéma de classification.
Auteur : selon le Petit Robert, « personne qui est la première cause d’une chose, à l’origine d’une chose » et selon le Pr Léon Scwartzenberg dans "La Revue de la SACD".« L’auteur c’est le créateur, ou les créateurs. ». Ces deux phrases pourraient se résumer ainsi : personne(s) qui a (ont) fait une œuvre de l’esprit.
Autofocus : appareil photo doté d’un objectif à mise au point automatique Cette optique peut-être amovible ou non, à focale fixe ou variable. A ne pas confondre avec les objectifs à mise au point fixe qui en fait n’ont pas de mise au point puisqu’ils sont basés sur le principe de l’hyperfocale.
Avant-plan : premier plan.
AVI (Audio Video Interleaved) : ou Entrelacement Vidéo Audionumérique, format compressé développé par Microsoft pour numériser des séquences vidéo.
Ayant droit : personne qui bénéficie des droits d’un créateur suite à son décès ou à une incapacité de gérer ses droits.