Les symboles ne se brisent pas sans conséquence. Quand des Israéliens fabriquent un chandelier à sept branches (Hanouka) avec des roquettes tirées depuis Gaza, nous sommes en présence d’un double symbole : un symbole brisé, celui du chandelier à sept branches et un symbole érigé : celui de l’inflexibilité d’une partie des habitants d’Israël. Si on associe ce chandelier à une citation de Shimon Pérés [1]] et prononcée le 4/01/09 « Notre image compte moins que nos vies. », ce chandelier en est d’autant moins apaisant. Nous avons là une image, j’allais dire une icône de l’inflexibilité d’aujourd’hui mais, aussi, de l’inflexibilité à venir de ce pays. Et comment répondre à cette image autrement que par une autre image qui inverse celle de David et Goliath.
Israël a voulu que la Shoah soit exemplaire mais, cette exemplarité a une conséquence : ce peuple se doit d’avoir une attitude exemplaire.
- Les symboles en dépit des faits ont un sens.