Archiver ses images, une problématique aussi vieille que la photographie, que la photographie ? Peut-être pas mais, probablement, aussi ancienne que le format 24x36 qui a apporté une accélération dans la productivité des photographes.
Je me souviens des nombreuses discussions que j’ai pu avoir avec des confrères qui optaient pour un archivage chronologique ou thématique. Ce dernier choix étant le plus logique, un choix logique avec la diapositive cependant plus complexe à manipuler avec les négatifs qui, à moins de couper les bandes (ce qui générait des problèmes lors du tirage), laissait toujours des négatifs dans la mauvaise rubrique. Personnellement, ayant eu le privilège d’aborder la photographie au moment de l’apparition des tableurs, j’avais opté pour un classement chronologique et un référencement sur Dbase2 qui ajoutait à la souplesse de la recherche, la puissance du multicritères. Reste qu’il fallait toujours ouvrir ensuite une dizaine de classeurs pour consulter les images... Bref, aucune solution n’était satisfaisante.
De fait, dès l’apparition de la numérisation des photographies, l’un des apports immédiats de cette technique a été d’associer ces recherches de base de données avec les fichiers images et sont alors apparus des logiciels de gestion de fonds photographiques. Nous avons ensuite vu arriver les champs IPTC partiellement remplis par les appareils photographiques puis, les champs XMP. Enfin un outil qui permettait d’exploiter pleinement le concept de base de données.
Ce livre parle notamment de cette évolution est des différents logiciels aujourd’hui utilisés dans le monde de l’image. Son autre intérêt est de montrer comment cette évolution a, non seulement, bouleversé les habitudes des photographes mais aussi leur méthode de diffusion et de commercialisation des images avec toute une partie consacrée à l’influence de l’internet sur la gestion du fond mais aussi sur la pratique commerciale des professionnels de l’image.