Brigitte Stiévenard a montré que « la plupart des institutions humaines se référant aux mythes utilisent la forme symbolique du carré ou du quadrangle lorsqu’il s’agit de fonder une ville, d’établir une aire sacrée, de construire un temple ou un palais, mais aussi d’ordonnancer un jardin » [1]
Du côté de l’Asie bouddhiste on trouve le mandala - le mot mandala signifie « association »,« organisation »,« relation réciproque entre les choses » - principe qui est avant tout une puissance, la possibilité d’une perception du monde multiple et variable, et dont la formule graphique est un carré inscrit dans un cercle [2]. À la fois fini et infini ce diagramme est l’expression épistémologique d’une expérience du monde qu’on s’efforce de formuler de manière rigoureuse mais qu’on ne peut parfaitement contenir par une forme unique et définitive.
Extrait de Actions sensibles et translatio : la configuration du jardin dans la littérature médiévale de Ioana Balgradean, texte paru dans « Monde Clos, Cultures et Jardins » coll InFolio
Voir aussi Regard sur l’image p 265 et suivantes.
- Regard sur l’image
Un ouvrage sur les liens entre l’image et le réel.
350 pages, 150 illustrations, impression couleur, Format : 21 x 28 cm
EAN 13 ou ISBN 9 78953 66590 12