Au milieu, Peter Knapp, à gauche le philosophe Jean-Louis Poitevin, lors du lancement de Regard sur l’image préfacé par Peter Knapp, en arrière-plan des images de l’exposition Paris dans son lit réalisée par Hervé Bernard
« La Photo programmée
C’est en 1964, lorsque j’ai été invité à exposer mes peintures de drapeaux à l’exposition de Lausanne, que j’ai mis sérieusement ma peinture en doute car elle me semblait dépassée, figée, traditionnelle, et très « objet ». C’est le temps de la contestation qui planait et c’est à cette époque que j’ai commencé à travailler de plus en plus en photo. J’appelais cette démarche la photo « programmée » que l’on classerait aujourd’hui dans l’art conceptuel[ou dans les petits objet multimédias, selon leur sujet, POM : Petite œuvre multimédia]. Mon idée était de photographier un drapeau suisse dans le vent en 36 prises de vue et en trois minutes, puis, une projection des diapositives des 36 vues en 3 minutes également. Depuis, cette date, j’ai pris goût pour les projections à un point tel que j’ai cessé de peindre.(...) »
Extrait du livre sur Peter Knapp,
écrit par Ante Glibota, Annie Le Brun, Pierre Restany et André Heiz,
éditions Paris Art Center
Peter Knapp parle du regard
- Image fixe - Image animée ? (2)