« Vert.
Vert. Un rêve tout vert.
Rien d’autre. Pas de forme, pas d’apparence. Le vert d’une eau ( mais sans la matière de l’eau) où l’on se noierait.
Degas disait : « Le vert est la couleur de ce qui est perdu pour toujours, et encore, ça va se perdre et se perdre. »
[...]
Mais ce vert. Si l’on se souvient bien, il existe une histoire de la couleur verte tombée du front de Satan. Une autre aussi concernant Venus-Aphrodite (sa couleur préférée, favorable aux amours, si on ne se trompe pas). Pourquoi pas en messagère de la mort ?
En Cassandre : la malachite de ce ce qui n’est plus e ne reviendra pas.
Les iris de Berth, pareillement.
Il se peut bien qu’on est raté l’occasion d’une belle mort. Douce, paisible. Sans folie, comme dirait Degas.
Une mort de rêve. Toute en vert. »
La tristesse des femmes en mousseline de Jean-Daniel Baltassat
« [...] c’est maintenant l’ordinateur, dont l’écran, voici quelques années encore, diffusant une inquiétante lueur verdâtre semblable à la kryptonite, drainait de sa force ce superman ou cette superwoman. » [1]